La loi du 19 juillet 1997 sur l'incrimination de racisme dispose, en son article VI, que "toute association, d'Importance nationale, dotée de la personnalité morale et agréée par le ministre de la Justice peut exercer les droits reconnus à la partie civile" et donc ester en justice si les intérêts collectifs pour lesquels elle s'engage sont en cause. La loi du 6 décembre 2006 sur l'égalité de traitement et l'interdiction des discriminations reprend le même droit pour "toute association sans but lucratif d'Importance nationale dont l'activité statutaire consiste à combattre la discrimination (...) et qui a été préalablement agréée par le ministre de la Justice." Les deux lois précisent que l'action en justice des associations agréées requiert, quand il s'agit de faits portant préjudice à des personnes considérées individuellement, l'accord explicite des personnes victimes de ces faits. Il serait donc utile que le public, et notamment les victimes ou les victimes potentielles connaissent les coordonnées des associations agréées par le ministre de la Justice, soit pour se faire conseiller, soit pour défendre leurs intérêts.
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