Il manquait donc deux sièges à Syriza pour obtenir la majorité absolue à la Vouli, le parlement grec. Il lui fallut donc trouver un partenaire de coalition. Le choix fut rapide : il se porta sur l’Anel, qui a obtenu un seul portefeuille, celui de la Défense. Il n’est pas étonnant que ce choix en choqua plus d’un. L’Anel est en effet réactionnaire, mis à part son approche de la question de la dette, contrairement à To Potami et aux restes du Pasok et c’est sur ce point que Syriza et l’Anel se sont mis d’accord. Une collaboration avec des partis économiquement libéraux aurait donc hypothéqué dès le début la réalisation de la promesse électorale fondamentale de Syriza. Quant au KKE (parti communiste grec), il fait encore preuve d’un tel sectarisme ultrastalinien qu’il refuse tout contact avec Syriza.
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