Le Parti de la gauche européenne et déi Lénk appellent à la libération immédiate du journaliste et fondateur de WikiLeaks Julian Assange, dont l’audience d’extradition a commencé au Woolwich Crown Court hier, le 24 février 2020.
déi Lénk, et le bureau exécutif du PGE, réuni en conseil à Berlin, se déclarent solidaires et saluent la grande manifestation de soutien qui s’est déroulée hier contre l’extradition d’Assange vers les États-Unis. Si extradé, Assange fera face à 18 accusations en vertu de la Loi sur l’espionnage de 1917 et à une peine potentielle de 175 ans de prison. Cela, pour des « crimes » qui incluent des actes majeurs de journalisme importants pour les sociétés du monde entier, notamment pour leurs révélations sur les guerres contemporaines des États-Unis, comme les Iraq War Logs, les journaux de guerre en Afghanistan, Cablegate et les vidéos sur les meurtres « collatérales ».
L’affaire Assange est l’un des plus importants cas concernant la liberté de la presse de notre génération, avec des implications considérables et sérieuses pour les libertés civiles et les droits fondamentaux.
Nous observons avec grand espoir que des voix et initiatives de partout dans le monde réclament la libération de Julian et dénoncent son traitement en prison. Le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Nils Melzer, a rapporté après une visite d’Assange, qu’il a montré « tous les symptômes typiques des victimes de la torture psychologique prolongée ».
Nous demandons au Royaume-Uni de libérer Julian Assange immédiatement. Même après le Brexit, le Royaume-Uni sera encore lié par la Convention européenne des droits de l’homme et la Cour européenne des droits de l’homme. Ils sont la dernière garantie pour le droit de Julian Assange à un procès équitable et pour l’interdiction de la torture et des traitements inhumains dont il est menacé au cours de ce procès, une interdiction qui serait fondamentalement violée en cas d’extradition vers les États-Unis.