Si l’utilisation d’armes chimiques contre la population civile le 21 août dernier se confirme, ce serait-là un acte de pure barbarie à condamner absolument. Pour autant, les frappes militaires qui sont envisagées par les puissances occidentales en violation du droit international ne résoudraient en rien la situation déplorable de la population syrienne. Au contraire, elles augmenteraient dramatiquement les conséquences de la guerre pour la population civile, comme on l’a vu en Irak, tout en envenimant un conflit qui commence déjà à s’étendre dans la région. Une intervention sous couvert de l’ONU serait tout aussi désastreuse et par conséquence inadmissible.
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